Le 8 mars est une journée toute particulière car elle est célébrée à une échelle internationale. Elle traverse les frontières et les âges, et met à l’honneur les femmes ayant fait face à l’adversité pour obtenir des droits, des libertés, et parfois un début d’égalité. Car le combat est loin d’être terminé !
Officialisée en 1977, la journée internationale des femmes rappelle, chaque année, les engagements quotidiens des combattantes telles que les suffragettes, mais aussi de toutes les femmes ayant cherché à valoriser les droits des femmes et améliorer leur quotidien.
Aujourd’hui, c’est une journée qui permet de faire le bilan, dans le monde entier, des inégalités de droits et de libertés que subissent les femmes. Elle est là pour rappeler que les libertés dont nous jouissons actuellement sont très récentes à l’échelle de l’humanité (seulement à peine plus de 70 ans que nous pouvons voter en France) mais qu’il faut aussi les chérir, car c’est au prix de vies dédiées au combat que ces libertés ont pu être acquises.
A notre époque, beaucoup de femmes et de très nombreuses petites filles n’ont toujours pas accès à l’éducation. De nombreuses femmes dans le monde continuent de subir une existence déshumanisante au service d’un modèle familial patriarcal autoritaire. Pour se défendre, pas de droits, surtout face à la violence d’un homme, qu’il soit père, frère, oncle… ou alors, peu de droits officiels, tamponnés sur un papier mais qui ne sont ni écoutés ni respectés.
La journée de la femme, un combat du quotidien
Les droits de la femme sont, au même titre que les droits de l’homme, un combat de tous les jours : chacun, chacune, à notre échelle devons nous souvenir que les libertés ne sont jamais totalement acquises et qu’il faut continuer de se battre pour les conserver. Les droits de la femme méritent d'être respectés avec ferveur. Se battre pour les droits de la femme, c'est se battre pour le respect de tout être humain et le rappeler au travers de cette journée mondiale qu’est le 8 Mars ne devrait pas être vain !
“Je ne parle pas en mon nom, mais pour ceux dont on n'entend jamais la voix, ceux qui se sont battus pour le leur droits.”
Malala Yousafzai